Le tofu: une protéine végétale qui a le vent en poupe

Avec la vogue des aliments sains et naturels, mais aussi de la cuisine asiatique, il m'était impossible de ne pas parler de cet aliment que l'on retrouve de plus en plus dans nos assiettes.

Avec la prise de conscience que les repas "occidentaux" sont devenus trop carnés, le tofu est devenu une source de protéines très prisée pour les végétariens, et plus largement, pour tout ceux désireux de sortir du cercle vicieux carnivore.
Apparu en Chine il y a 2000 ans, le tofu est une pâte faite à base de graines de soja jaune, d'eau et d'un coagulant.
Obtenu à partir du caillage du lait de soja, il est pressé afin d'obtenir une pâte blanche. Très riche en eau, il fournit les 8 acides aminés essentiels à l'organisme et se révèle être une très bonne source de protéines et de fer. Il est très pauvre en sodium, peu calorique et a de multiples vertus. 
Il permet de réduire le taux de mauvais cholestérol (LDL) dans le sang, de lutter contre l'hypertension artérielle et ses isoflavones aident à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires.
Plus digeste que la viande, le tofu est un aliment très utilisé par les végétariens car il se cuisine facilement malgré son gout fade.
Le tofu fournit également des phyto-œstrogènes, hormones aidant à lutter contre les désagréments de la ménopause, contre le développement du cancer du sein et de la prostate!
On le retrouve sous deux formes: le tofu ferme, qui est utilisé pour tout type de cuisine, et le tofu soyeux, plus crémeux, que l'on retrouve dans les sauces ou les soupes.
Pour finir, le tofu apporte 18 grammes de protéines pour 100 gramme, autant qu'une escalope de poulet!

Cependant, veillez tout de même à la provenance de cet aliment que l'on retrouve souvent originaire du brésil mais dont la culture fait des ravages dans ce pays sur la forêt amazonienne.

De plus, les procédés de fabrication sont finalement très énergivores et le tofu est ensuite reconditionné pour être expédié parfois fort loin: il faut donc bien veiller également aux conditions de production!
Ainsi, si vous n'êtes pas végétarien, et dans un soucis de diminuer l'impact écologique, il est préférable d'alterner avec d'autres sources de protéines de provenance plus locale comme le poisson ou même le poulet si vous mangez de la viande, ou encore d'autres types de protéines végétales comme les lentilles (25 g/100 g), les pois-chiches (6 g/30 g crus), l'avoine (5,1 g/30 g), les fèves (15,6 g/60 g cru), le riz complet (8 g/100 g), le quinoa ( 6 g/40 g cru)

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